Espionnage d'État

@clavdio75 · 2023-07-12 15:36 · central project

Mercredi 5 juillet, nos législateurs ont annoncé qu'ils approuvaient une disposition autorisant la police à activer à distance les caméras, les microphones et les systèmes GPS des suspects, y compris les téléphones, les ordinateurs portables et les voitures, ce qui a suscité une vive controverse. Cette mesure constitue à tous égards une atteinte à la vie privée et une extension de la surveillance de l'État.

La mesure autorise l'activation à distance de dispositifs permettant d'enregistrer des sons et des images de personnes suspectées de terrorisme, de criminalité et de crime organisé.

Elle permet également la géolocalisation des personnes soupçonnées de crimes passibles d'une peine minimale de cinq ans d'emprisonnement. Le ministre de la justice insiste sur le fait que cette nouvelle disposition ne concernera que "quelques dizaines de cas par an". Je vous crois sur parole ! Garanties et limitations.

En réponse aux inquiétudes suscitées par cette mesure, les députés du parti du président Emmanuel Macron ont introduit un amendement lors du débat parlementaire de mercredi.

Cet amendement limite le recours à l'espionnage à distance aux cas "justifiés par la nature et la gravité de l'infraction" et impose un délai strict proportionnel à l'infraction.

La disposition ne peut être utilisée qu'avec l'approbation de l'autorité judiciaire et la durée totale de la surveillance est limitée à six mois. En outre, certaines professions, notamment les médecins, les journalistes, les avocats, les juges et les membres du parlement, ne sont pas visées.

Des comparaisons orwelliennes de plus en plus nombreuses.

Des comparaisons avec le roman dystopique "1984" de George Orwell ont été évoquées, mais le ministre de la justice les a rejetées, affirmant que la loi permettrait au contraire de sauver des vies.

Néanmoins, des inquiétudes persistent quant au fait que cette disposition s'inscrit dans une tendance plus large de renforcement du contrôle et de la surveillance de l'État, qui pourrait avoir des conséquences considérables sur les libertés individuelles.

L'approbation de la disposition controversée sur l'espionnage en France a déclenché un débat animé sur la vie privée, les libertés civiles et le rôle de l'État dans la surveillance. Si les partisans de cette mesure affirment qu'elle est nécessaire à la sécurité publique et à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, ses détracteurs craignent une atteinte aux droits fondamentaux et la création d'un État de surveillance.

Ce n'est pas l'outil en lui-même qui m'inquiète, mais son utilisation !

Qu'en pensez-vous ? Seriez-vous prêt à accepter que l'on espionne ce que vous dites simplement parce que vous êtes suspecté ? Je me demande s'il est possible que certaines phrases prononcées soient sorties de leur contexte et utilisées à d'autres fins par les accusateurs. Dans ce cas, comment pourrais-je me défendre sans un enregistrement original de ce que j'ai dit ?


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